jeudi 9 septembre 2010

Affaire Sotegec : Le Commissaire Guy Jomaux inculpé

Je reçois à l'instant un Communiqué de Presse du Bourgmestre de Namur


Le commissaire divisionnaire Guy Jomaux, chef de la zone de police de Namur, est sous le coup d’une inculpation dans le cadre de l’affaire dite « Sotegec ». Il est question du volet « Hastedon » de cette enquête.

La Justice se penche depuis plusieurs années sur les conditions d’attribution du marché d’aménagement du commissariat de police dans les locaux de l’ancien Athénée de Saint-Servais au lieudit Hastedon. Ce marché avait été attribué par une délibération de l’ancien Collège communal datée du 21 mai 2002.

Peu de mois après son entrée en fonction comme chef de corps, M. Jomaux avait été amené à siéger dans le jury chargé d’évaluer les projets en concurrence. C’est à ce titre, j’imagine, qu’il a été interrogé par ses collègues de la police fédérale depuis l’ouverture de cette enquête.

D’autres inculpations intervenues au cours des derniers mois permettent de supposer que cette instruction est en voie d’être bouclée. En tant que mandataire politique, je ne puis interférer dans une procédure judiciaire ni m’employer à avoir connaissance des données d’un dossier couvert par le secret de l’instruction.

M. Jomaux se dit absolument irréprochable. Il affirme n’avoir jamais eu la moindre intention de commettre un acte malhonnête. Si la procédure du marché en question a été truquée, c’est totalement à son insu, affirme-t-il. Il sera  amené à faire valoir ses arguments de défense au tribunal si la Chambre du Conseil venait à décider de son renvoi en correctionnelle.

Une personne inculpée bénéficie et doit bénéficier de la présomption d’innocence. S’agissant d’un représentant de l’autorité, les conséquences à tirer d’une inculpation doivent être appréciées en fonction des éléments contextuels.

Informé de cette inculpation au début du mois d’août par M. Jomaux lui-même, j’ai pris soin de contacter Monsieur le Procureur du Roi. Il ne m’a pas été signifié que le maintien en fonction du chef de zone, dans l’attente de sa comparution en Chambre du Conseil, présentait un inconvénient en regard des intérêts de la société et de l’ordre public. Je n’ai pas davantage reçu de consigne particulière de la part de la hiérarchie de la police intégrée ni du Procureur général.

J’ai en revanche été informé que Monsieur le juge d’instruction souhaitait que la plus grande discrétion soit observée, dans l’intérêt de l’enquête, je puis l’imaginer.

Dans ce contexte, je n’ai pas jugé opportun de rendre publique cette information avant la séance de rentrée du Conseil communal. Je n’ai pas davantage estimé nécessaire de demander au chef de zone de s’écarter momentanément de l’exercice de ses fonctions. Mon jugement aurait été différent s’il avait été en aveu, ou inquiété pour des faits criminels de violence ou de mœurs…

Ma position est conforme à la ligne suivie jusqu’à présent en ce qui concerne les autres personnes inculpées dans le cadre de ce dossier.

Pour ce jour, je limiterai mes déclarations sur cette affaire au présent communiqué. Je remercie d’avance les rédactions pour leur compréhension.
La présomption d'innocence tant pour lui que pour les autres joue bien évidemment et c'est à l'interessé de prendre les dispositions qu'il estime nécessaire.

mercredi 1 septembre 2010

Expresso est de retour

Le célèbre Blog de Diederick est de retour ici :

http://expresso2010.wordpress.com/

Les commentaires sont modérés dès le départ, ça lui évitera des cheveux blancs :-)

Et puis ça nous changera de La Meuse Direct un peu trop cancan parfois

Welcome Back